Le Conseil scientifique est prié, sous réserve de la disponibilité de ressources :
a) maintenir le Groupe de travail sur les oiseaux terrestres migrateurs d’Afrique-Eurasie jusqu’à la 14e session de la Conférence des Parties (COP14) en étendant son adhésion pour intégrer l’expertise de régions géographiques actuellement absentes, afin de faciliter et de suivre la mise en œuvre du Plan d’action et de développer des indicateurs pour évaluer la mise en œuvre du Programme de travail 2016-2020;
b) au cours de la période intersession entre les 13e et 14e sessions de la Conférence des Parties, et sous réserve de la disponibilité de fonds, travaille avec le Groupe d’étude des oiseaux terrestres migrateurs, les institutions académiques pertinentes, les financeurs de la recherche et le Groupe de travail, afin de promouvoir activement les recherches visant à combler les lacunes importantes en matière de connaissances sur la conservation des oiseaux terrestres migrateurs dans les paysages africains, notamment pour:
i. identifier les routes migratoires et les stratégies de migration (notamment des analyses portant sur plusieurs espèces) à l’aide de technologies de suivi afin de mieux comprendre les schémas de déplacement, les zones géographiques revêtant une importance particulière pour de multiples espèces d’oiseaux terrestres et la connectivité migratoire, ce qui permettrait de cibler plus efficacement la recherche sur le terrain, le suivi et les mesures de conservation;
ii. entreprendre des études de terrain approfondies en Afrique subsaharienne et sur les haltes migratoires, en conjonction avec les données existantes le cas échéant, pour mieux comprendre les modèles de distribution, l’utilisation des habitats et l’écologie alimentaire des espèces, et en particulier identifier et améliorer la conservation des sites de halte situés immédiatement au nord et au sud du Sahara (y compris à travers la collecte de données et la recherche de liens avec les parties prenantes concernées);
iii. synthétiser les données provenant de sites de reproduction européens pour explorer les caractéristiques spatiales et temporelles des paramètres démographiques par rapport aux routes migratoires et aux types de changements environnementaux à grande échelle;
iv. utiliser des données d’observation de la Terre par images satellitaires et si possible, en conjonction avec le suivi sur le terrain de l’habitat et des oiseaux (notamment en synergie avec les programmes de suivi des oiseaux communs et en les élargissant) pour améliorer la compréhension des changements dans l’utilisation/l’occupation des terres et la manière dont cela affecte les oiseaux migrateurs d’Afrique-Eurasie, et rechercher les moteurs des changements dans l’utilisation/l’occupation des terres;
v. chercher à mieux comprendre la façon d’influencer les facteurs de la politique économique et sociale qui causent des changements dans l’utilisation/l’occupation des terres à différentes échelles
vi. encourager la recherche pour déterminer les raisons pour lesquelles les déclins des oiseaux terrestres européens ne peuvent pas être expliqués par les conditions dans les aires de reproduction.
c) examiner la viabilité du groupe de travail et de son groupe de pilotage en l’absence des fonds suffisants nécessaires à la mise en œuvre et à la coordination du programme de travail du groupe de travail, comme indiqué dans la Décision 13.36 b), et de proposer un mécanisme alternatif pour la mise en œuvre de ces activités, selon les besoins.