Les multiples pressions d’origine anthropique ont été réduites à des niveaux non préjudiciables pour la conservation des espèces migratrices ou pour le fonctionnement, l’intégrité, la connectivité écologique et la résilience de leurs habitats.

 

Note: Les pressions concernées peuvent inclure les pressions liées au changement climatique, au développement d’infrastructures pour les énergies renouvelables, aux lignes électriques, aux captures accidentelles (pêche), au bruit sous-marin, aux collisions avec les navires, aux empoisonnements, à la pollution, aux maladies, aux espèces envahissantes, aux prélèvements illicites et non durables, et aux déchets marins.

 

Résultat attendu

Cet objectif ne prévoit pas d’inventaire exhaustif de toutes les pressions d’origine anthropique sur les espèces migratrices et leurs habitats, et il ne prévoit pas nécessairement que toutes ces pressions soient réduites à des niveaux non préjudiciables. Il peut au contraire être atteint en réduisant à de tels niveaux un sous-ensemble de pressions sélectionnées à cet effet (par exemple parce qu’elles sont les plus urgentes, ou mieux connues, ou sont davantage susceptibles de changer, ou pour une autre raison).

Alors que l’Objectif ne crée donc pas d’attente de changement pour toutes les pressions concernées, il devrait y avoir un changement manifeste pour un bon nombre d’entre elles (« multiples »). L’évaluation complète de l’atteinte de cet objectif nécessitera des informations sur :

  • Une définition agréée des types de pressions pouvant être évaluées de cette manière ;
  • La détection d’une réduction du « niveau » d’une pression donnée (ce qui peut correspondre à un changement de son ampleur, son intensité, sa gravité, sa durée, son impact cumulatif, sa répartition géographique ou d’un autre paramètre pertinent), perçue par rapport à un niveau de référence défini ;
  • Le « niveau » d’une pression donnée constituant le seuil entre les effets préjudiciables et non préjudiciables sur les espèces migratrices ;
  • Le « niveau » d’une pression donnée constituant le seuil entre les effets préjudiciables et non préjudiciables sur le fonctionnement, l’intégrité, la connectivité écologique et la résilience des habitats des espèces migratrices ;
  • La relation à un moment donné entre les niveaux réels de pression et les niveaux de « seuil » décrits ci-dessus.

Si les niveaux de « seuil » décrits ci-dessus peuvent être connus ou proposés de façon plausible, alors il n’est pas nécessaire d’évaluer l’atteinte de cet objectif par des mesures directes de l’état de conservation des espèces migratrices concernées, ou du fonctionnement, de l’intégrité, de la connectivité écologique et de la résilience de leurs habitats (parfois appelé le « milieu récepteur »). Par ailleurs, si dans un cas donné, il s’avère plus pratique de mesurer les paramètres relatifs aux « résultats écologiques », alors leur degré d’attribution à une réduction du niveau des pressions en question devra être connu.

A - Sensibilisation, promotion et assimilation du Plan

B - Le cadre de réalisation

E -  Attribution des ressources pour la biodiversité (dont les ressources humaines, techniques et financières)

F - Suivi et évaluation, y compris des indicateurs, étapes importantes et retour sur les sous-objectifs, ainsi que principales mesures de réussite grâce auxquelles le succès global du PSEM peut être jugé

G - Rapport sur les progrès réalisés au niveau national et évaluation de ces derniers par les organes dirigeants, tels que la COP de la CMS