Les routes de migration des cétacés traversent les eaux côtières de plusieurs pays et territoires, ainsi que la haute mer. Le Mémorandum d’Entente fournit un cadre intergouvernemental aux gouvernements, aux experts scientifiques et à d’autres groupes, afin de surveiller et coordonner les activités de conservation actuelles ou nécessaires. Par le truchement du Mémorandum d’Entente, la Région des îles du Pacifique s’efforce d’encourager la coopération, de renforcer les capacités et d’entreprendre des activités coordonnées de conservation des cétacés et de leurs habitats à l’échelle de toute la région, ainsi que de sauvegarder les valeurs culturelles que représentent les cétacés pour les peuples des îles du Pacifique.
De nombreux programmes sont réalisés actuellement et appuient la mise en œuvre du Mémorandum d’Entente. Les pays se sont employés à harmoniser la façon dont ils communiquent et collectent des données sur les cétacés échoués. Des études ont été faites pour examiner les interactions entre les cétacés et la pêche commerciale. Des programmes éducatifs ont aidé à créer des liens entre les communautés locales et les activités de conservation.
Une initiative en matière d’éducation du public a sensibilisé aux menaces posées par la pollution des océans pour les organismes vivants marins et les oiseaux marins. Les cétacés peuvent en effet s’emmêler dans des débris en plastique et on a documenté plusieurs cas de cétacés ayant confondu des sacs plastique pour de la nourriture, ce qui peut être létal. Plusieurs gouvernements ont réagi face au « fléau du plastique », en interdisant l’importation de sacs en plastique et en améliorant leurs plans de gestion des déchets solides.