Tous les habitats et les sites essentiels pour les espèces migratrices sont recensés et font l’objet de mesures de conservation par zone, afin de maintenir leur qualité, intégrité, résilience et fonctionnement, conformément à l’application de l’Objectif 11 d’Aichi, étayées si nécessaire par une planification de l’utilisation des terres et une gestion des paysages respectueuses de l’environnement et à une échelle plus large.

Résultat attendu

Cet objectif ne décrit pas expressément un changement, mais il définit un état final qui n’existe manifestement pas encore - au moins en ce qui concerne l’élément spécifiant 100 % de couverture (« tous » les habitats et les sites essentiels pour les espèces migratrices étant couverts par les mesures décrites). Ce changement est donc implicite.

L’évaluation des progrès vers cet objectif nécessiterait des informations sur :

  • Une interprétation commune du terme « essentiel » (voir commentaire ci-dessous) ;
  • La localisation de tous les habitats et sites essentiels pour les espèces migratrices ;
  • L’identification de mesures de conservation pertinentes par zone qui permettent actuellement ou pourraient permettre de :
    • Maintenir la qualité des habitats et des sites ;
    • Maintenir l’intégrité des habitats et des sites ;
    • Maintenir la résilience des habitats et des sites ;
    • Maintenir le fonctionnement des habitats et des sites ;
    • Faire tout ce qui précède, conformément à l’Objectif 11 d’Aichi, qui recherche en outre :
      • Une gestion efficace,
      • Une gestion équitable,
      • Une représentativité écologique,
      • Une bonne connectivité,
      • Une intégration dans les paysages terrestres et marins plus larges ;
  • Le degré d’inclusion des habitats et sites essentiels mentionnés ci-dessus dans les mesures de conservation par zone qui répondent aux exigences énumérées ci-dessus ;
  • L’identification des situations parmi celles mentionnées ci-dessus qui nécessitent d’être soutenues par une planification de l’occupation des sols et une gestion des paysages présentant une sensibilité environnementale à une plus grande échelle ;
  • Le degré de prise en charge des situations identifiées conformément au point précédent effectivement soutenues de la manière décrite.

Il serait possible d’interpréter le terme « essentiel » comme se rapportant par exemple à un site d’étape migratoire particulier sur une voie de migration, utilisé par la totalité de la population d’une espèce migratrice à un stade de son cycle de migration, de sorte que la menace de ce seul site pèserait sur la population entière, ce qui ne serait pas le cas pour une menace touchant d’autres sites utilisés seulement par une partie de la population à d’autres moments. De telles circonstances ne sont pas documentées avec certitude pour de nombreuses espèces migratrices, et une telle interprétation serait de nature à restreindre indûment l’application de cet objectif. Il est donc proposé d’interpréter le terme « essentiel » comme faisant référence aux normes d’« importance significative » couramment utilisées par exemple dans les critères de désignation des aires protégées. Sa signification exacte variera donc selon le système particulier de mesures relatives à la zone examinée à un moment donné, et selon l’échelle de l’évaluation (nationale, régionale, mondiale, etc.).

Il est clair qu’il s’agit d’un objectif complexe avec plusieurs composantes. Bien que son atteinte complète ne corresponde qu’à la pleine réalisation de tous ces éléments, en pratique, il est probable que les évaluations des progrès doivent se concentrer sur des subdivisions particulièrement souples de ce sujet.

A - Sensibilisation, promotion et assimilation du Plan

  • La Stratégie de communication de la CMS

B - Le cadre de réalisation

E -  Attribution des ressources pour la biodiversité (dont les ressources humaines, techniques et financières)

G - Rapport sur les progrès réalisés au niveau national et évaluation de ces derniers par les organes dirigeants, tels que la COP de la CMS