Les pays d’Amérique Latine formés à conserver les animaux migrateurs

Panama, 22 septembre 2015 – Le Secrétariat de la Convention sur la Conservation des Espèces Migratrices de la Faune Sauvage (CMS) organise pour la toute première fois un atelier de renforcement des capacités pour les pays d’Amérique Latine n’étant pas Parties à la Convention, avec le soutien du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), à Panama, du 22 au 24 septembre.
 
L’Amérique Latine et les Caraïbes abritent des écosystèmes dont la biodiversité est la plus riche au monde. C’est une grande région avec de nombreuses espèces endémiques, mais qui accueille également un grand nombre d’espèces migratrices, voyageant sur terre, en mer ou dans les airs.
Lorena Tapia, Ministre de l’Environnement de l’Équateur, pays ayant accueilli la dernière Conférence des Parties de la CMS, a déclaré pendant la réunion que « le résultat de cet évènement serait extrêmement bénéfique pour la riche biodiversité de notre planète. Par conséquent, nous devons continuer à garantir un passage sûr aux voyageurs du monde naturel. »
 
De nombreux pays de la région font des efforts, aux niveaux national, régional et international, dans le but de conserver leur diversité biologique. Toutefois, peu d’entre eux sont Parties à la CMS, malgré le fait que des espèces inscrites aux Annexes I et II de la Convention fassent partie de leur faune.
Francisco Rilla, Administrateur chargé du renforcement des capacités à la CMS, a expliqué que « la CMS a un rôle unique à jouer dans la conservation des espèces migratrices en danger. Être une Partie à la CMS signifie qu’un État peut améliorer une série de mesures, aux niveaux national et international, disponibles aux pays de la région afin de protéger les animaux sauvages et leurs habitats. »
 
Ainsi, l’objectif de cet atelier est d’intensifier la sensibilisation aux difficultés rencontrées par les espèces migratrices dans la région et d’encourager les pays d’Amérique Latine n’étant pas encore Parties à la Convention d’y adhérer.
 
Mara Murillo, Directrice régionale adjointe du PNUE, a affirmé que « le travail des Accords multilatéraux sur l'environnement tels que la CMS était d’aider les pays, les citoyens et les communautés du monde entier à conserver et à protéger notre patrimoine naturel. Ils sont l’expression de notre engagement commun à garantir que le développement humain ne se fait pas aux dépens des ressources naturelles de notre planète. »
 
La CMS en Amérique Latine et dans les Caraïbes
 
La région est un continent varié fait de contrastes entre les forêts, les déserts, les montagnes, les bois, les plaines et les plus grandes zones humides du monde. Treize pays sont des Parties à la CMS : Antigua-et-Barbuda, Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Costa Rica, Cuba, Équateur, Honduras, Panama, Paraguay, Pérou et Uruguay.
Dans le même temps, d’autres pays de la région ont exprimé leur intérêt à adhérer à la Convention dans un futur proche, prouvant que la région reconnaît la nécessité d’une coopération internationale afin de conserver les espèces et leurs habitats.

Cette activité aété soutenue par la Commission européenne à travers des Accords de Coopération sure le Programme Global Public Goods and Challenges (Biens publics mondiauxet défis - GPGC) avec le PNUE.

Last updated on 27 January 2016