Le Secrétaire exécutif au Brésil : discours au Sénat et au Congrès mondial du droit de l'environnement

Bonn, le 11 mai 2016 – Le Secrétaire exécutif de la CMS, Bradnee Chambers, a effectué une visite bien remplie au Brésil, qui est devenu la 122ème Partie à la CMS en octobre dernier.

Tout d’abord, M. Chambers s’est adressé au Sénat brésilien, ayant été convié en tant qu’invité spécial pour parler de la biodiversité et des synergies entre les AME ; il a expliqué le travail de la CMS et ses priorités immédiates. Par ailleurs, il a présenté au ministre et à l’ambassadeur pour l’environnement comment la Convention, à laquelle le Brésil vient d’adhérer en octobre dernier, pouvait être utilisée pour développer davantage les politiques de conservation dans le pays.

Après un trajet depuis Brasilia jusqu’à Rio de Janeiro pour le Congrès mondial du droit de l'environnement, le Secrétaire exécutif a partagé la scène avec le Professeur Thomas Lovejoy, de l’Université George Mason, en Virginie, aux États-Unis, afin d’effectuer l’allocution principale d’ouverture. Le congrès, organisé tous les quatre ans, réunit des juges, des avocats, des législateurs, des universitaires et des représentants de gouvernements.  

M. Chambers a déclaré : « Le Congrès mondial du droit de l'environnement fournit une opportunité rare pour les écologistes de s’adresser à un public constituée de juges et d’avocats. Le grand nombre d’AME signifie que la communauté internationale a à sa disposition les bases nécessaires pour mettre en place des mesures internationales efficaces visant à protéger l’environnement naturel. Ce que nous pourrions faire plus efficacement, c’est déployer ces instruments : transformer les bases en une structure coordonnée qui agirait comme un rempart contre les menaces auxquelles l’environnement est confronté, à savoir le changement climatique, la perte des habitats et les crimes contre les espèces sauvages. »

Dans son discours, M. Chambers a demandé à ce que les mesures visant à conserver la biodiversité soient intégrées dans les politiques générales afin de garantir que le développement soit mené de manière durable, et non aux dépens de l’environnement. Il a également souligné certains aspects de la crise de la biodiversité, qui voit de nombreuses espèces emblématiques au bord de l’extinction, telles que les éléphants, les gorilles et les antilopes addax.

La visite s’est conclue par la co-présidence de M. Chambers d’une table ronde sur les crimes contre les espèces sauvages avec Simon Stuart, président de la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN, l’organisme de l’UICN en charge de la Liste rouge des espèces menacées. Deux procureurs, l’un du Brésil et l’autre du Panama, ont effectué des présentations expliquant leur travail, tandis qu’un professeur de droit de Singapour a apporté une perspective régionale différente aux procédures judiciaires. Juan Carlos Vasquez, du Secrétariat de la CITES, a décrit le travail de son organisation, en particulier sa collaboration avec le Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages (ICCWC).

Last updated on 01 July 2016